Paysage sans caractère stable ni bornes, en perpétuel mouvement, lieu où tout change sans que rien ne change vraiment, à la fois tout à fait concret et presque abstrait, l’océan semble déborder de sa définition géographique pour désigner une expérience sensible, profondément intime et pourtant largement partagée.
Une expérience qui convoque ce que Romain Rolland a nommé «sentiment océanique». Une sensation de ne faire qu’un avec l’univers marin, à travers la goutte, la vague, la mer,
...une sensation de plénitude, une émotion proche de l’extase.
J’ai voulu à travers cette série photographier l’océan pluriel avec le respect et la sobriété qui lui est dû, en vue de questionner son avenir tout en m’interrogeant sur le mien.